La création du MIAS entend répondre à 2 besoins

L’évolution du secteur non marchand, les attentes des institutions et des employeurs

Depuis une vingtaine d’années, on constate un développement et une évolution remarquables du secteur non marchand. Cela se traduit notamment par une augmentation considérable du nombre d’emplois dans ce champ d’activité. Les domaines d’action se sont multipliés.

Les pouvoirs publics privilégient la création ou la réorientation de services qui favorisent l’autonomie des personnes dans leur milieu de vie. Dans ce contexte, la coordination des programmes et des projets, la création de nouveaux services et leur gestion, la transformation ou la décentralisation de services existants, l’évaluation des interventions sont autant d’aspects qui réclament de nouvelles compétences.

Le MIAS entend aussi soutenir les initiatives de dispositifs “innovants”, qui veulent se démarquer d’une gestion purement instrumentale du social.

De nouveaux profils de métier se dessinent sur le marché du travail. Ils combinent des compétences qui s’appuient sur une analyse du contexte sociétal et des politiques sociales, sur une expertise de l’action sociale, du management et du pilotage stratégique des institutions. Cela implique une maîtrise d’outils de gestion plus spécifique.

Par ailleurs, la plupart des offres d’emploi pour des fonctions de cadre exigent un niveau master. La formation de niveau bachelier Assistant(e) Social(e) ou Gestion des Ressources Humaines ne suffit plus pour l’exercice de ces fonctions.

Enfin, il est aujourd’hui indispensable de s’inscrire dans un contexte européen dans lequel apparaissent des formations proposant des orientations similaires.

« Le MIAS est une formation qui mise sur la rigueur de la gestion spécifique au non marchand, avec l’apport d’une réflexion sur la responsabilité dans la société. »

Alda Gréoli,
Députée régionale et communautaire

L’évolution professionnelle et personnelle des travailleurs du non-marchand, que le MIAS veut reconnaître et valoriser

Après quelques expériences de travail social de première ligne auprès des publics, des bacheliers du champ de l’action sociale souhaitent s’orienter vers des fonctions plus stratégiques au sein du secteur. Ils sont conscients qu’ils doivent s’outiller s’ils veulent occuper des fonctions de cadre.

Ils suivent très souvent des formations courtes et non diplômantes qui leur permettent d’acquérir une partie des compétences réclamées, mais pas dans une perspective globale ou interdisciplinaire. En outre, ces formations ne leur donnent que rarement accès à un statut ou à un barème supérieurs.

Le MIAS ouvre une nouvelle voie pour la formation continue tout au long de la vie, conciliant ainsi les besoins d’évolution professionnelle et personnelle, ainsi que les réponses aux problématiques et enjeux du terrain.