Lettre d’information MIAS LLN/Namur : Mémoires 19/20

Lors de la session de janvier 2021, différent.e.s étudiant.es ont terminé leur parcours en présentant un travail de mémoire dont les qualités ont été soulignées par les jurys.

Ces différents travaux sont présentés dans cette lettre d’information.

Nous vous en souhaitons une bonne lecture !

Et bien sûr, félicitations encore aux mémorant.e.s pour les travaux de recherche réalisés.

Si vous souhaitez davantage d’informations sur un de ces mémoires, vous pouvez prendre contact avec Thierry Dock

  • Carole Prévinaire

Quand la participation s’invite, entre vouloir et pouvoir. Modalités de la participation.

Le mémoire traite de la participation, et plus précisément des pratiques participatives au sein des services résidentiels généraux de l’Aide à la jeunesse, et tente, par l’approche des capabilités de Sen, de comprendre les facteurs de conversion des ressources utilisées par les éducateurs dans la participation.
La problématique est posée comme telle : « Au sein des services résidentiels de l’Aide à la jeunesse, quel est l’impact des « capabilités » dans les dispositifs participatifs mis en oeuvre ? »
Pour tenter d’y répondre, la recherche explore, en plus du concept des capabilités, les notions de conditions à la participation et de ressources, mais aussi de responsabilité.

  • Muriel Prégardien et Sabrina Quarante

Des outils institutionnels qui vous veulent du bien !
Ou, quelle place pour le développement du pouvoir d’agir (DPA) dans la pratique des projets individualisés imposés par les autorités subsidiantes ?

Ce mémoire questionne le Développement du Pouvoir d’Agir (DPA) sur trois niveaux (usagers, professionnels, organisations) et sur deux terrains, un SAPS et un CPAS, au travers des concepts que sont le handicap, la précarité, l’accompagnement, la participation, l’autonomie et l’activation. Les évolutions historiques et législatives des deux terrains étudiés impactent les pratiques professionnelles et nous émettons l’idée qu’il peut résulter au travers de ces lois, l’imposition de certains outils pouvant être perçue comme utile au travail social ou comme simple formalité administrative favorisant ou non la participation. Nous optons pour approche qualitative via la recherche documentaire, l’observation participante et l’entretien semi-directif centré. Les résultats relèvent une faible propension à la participation et à l’écoute active des bénéficiaires mais nous démontrent aussi que les outils institutionnalisés, même s’ils génèrent une charge de travail supplémentaire pour les agents et pour l’organisation, peuvent être utiles pour soutenir la démarche d’accompagnement proposé aux usagers. Nous retiendrons que les freins au DPA sont principalement liés aux fonctionnements institutionnels et aux postures professionnelles.